Le Premier ministre a présenté l'orientation de sa politique future à travers ce remaniement ministériel. Dans son discours d'ouverture, il a fait état des réalisations passées et des priorités pour les trois axes politiques à venir : économie, société et diplomatie/sécurité.

Dans le domaine économique, il a déclaré qu'il mettrait en place des mesures pour soutenir le niveau de vie des citoyens face à la hausse des prix, pour relever les salaires de manière structurelle et pour stimuler les investissements. Il a également annoncé qu'il accélérerait la mise en œuvre d'une politique néolibérale pour maintenir une augmentation des salaires supérieure au taux d'inflation, qu'il attirerait des investissements publics et privés d'un montant de 150 000 milliards de yens, qu'il créerait un socle économique grâce à la promotion de l'IA et des startups, et qu'il mettrait ainsi fin à la déflation.

Dans le domaine social, il a souligné que la mise en place de mesures radicales contre la baisse de la natalité pour faire remonter le taux de natalité à 2030, le soutien aux personnes âgées atteintes de démence face au vieillissement de la population et le renforcement de la réponse aux maladies populaires comme les allergies au pollen, étaient des priorités.

Dans le domaine de la diplomatie et de la sécurité, il a affirmé qu'il renforcerait l'ordre international libre et ouvert fondé sur la primauté du droit, grâce au G7, au Quad et à la coopération trilatérale Corée du Sud-États-Unis-Japon. Il a également déclaré qu'il renforcerait la coopération avec les États-Unis, son allié, et qu'il améliorerait sa collaboration avec la Corée du Sud, l'Australie et l'Inde. Il a ajouté qu'il s'attacherait à renforcer fondamentalement la défense, à la sécurité économique et au développement des technologies de pointe.

Il a défini le système gouvernemental comme un « gouvernement qui prend la force du changement comme un atout » et a confié aux ministres compétents de chaque domaine la mission de mener des réformes pour ouvrir une nouvelle ère. Concernant l'ancien problème de l'Église de l'Unification, il a insisté sur le fait que les procédures judiciaires, telles que l'imposition de pénalités, étaient en cours et que des mesures strictes seraient prises avant la décision finale.

Lors de la session de questions-réponses avec les journalistes qui a suivi, le Premier ministre a fait part de sa position sur divers sujets d'actualité, notamment la révision de la loi sur le financement politique, sa volonté de réviser la Constitution, sa collaboration politique avec le Parti démocratique du peuple, les critères de sélection des ministres liés à l'ancienne Église de l'Unification, les restrictions sur les exportations d'eau traitée provenant des centrales nucléaires, etc.